LAscenseur
Elle est cadre commerciale dans une petite entreprise, une fabrique de meubles artisanaux, dont le nombre demployés se limitait à moins dune centaine. Elle considérait que lartisanat était lavenir du renouveau [elle avait été licenciée dune grande multinationale dont les produits nétaient que produits fictifs et éphémères fabriqués par des machines]. Lartisanat cest les hommes, les mains, les mains dhommes, lamour du travail bien fait, bien pensé. Un studio de cinéma avait passé commande de meubles vintages pour une série télévisée des années 60. Si le marché était gagné, le CA serait relancé et permettrait à la pme de repartir, les comptes étant en déficit. Il fallait travailler dur pour répondre à lappel doffre. Elle sacharnait sur ce dossier depuis des semaines, travaillant sans compter les heures, lavenir de lentreprise, des artisans, de la région et le sien étaient en jeu. Ce soir là, elle avait décidé de rester tard pour finaliser son dossier et ainsi le présenter à son patron dès le lendemain. Elle restait souvent tard le soir, au moins jusquà 20h. Personne ne lattendait dans son petit 3 pièces, elle était célibataire. Elle ne satisfaisait plus son mari qui préférait la télévision, les copains, et ne soccupait plus delle comme dune femme, mais plutôt comme la mère de leur . Elle avait mis fin à leur relation ; leur fils étant parti avec son père, elle ne le voyait que pendant les périodes convenues, elle vivait donc seule. Elle était jolie, sensuelle malgré les 50 ans approchants, à grands pas à son gout. Jolie et sensuelle, ce nest pas elle qui le disait, beaucoup dhommes se retournaient sur son passage, certains disaient delle quelle avait du sex appeal, des hommes de tous les âges ; du coup quand le désir sensuel et sexuel se faisait sentir, quand lappel des mains et des bras dun homme devenaient pressants, elle avait le choix et flirtait avec des beaucoup plus jeune quelle. La beauté du corps, le fun, la joie de vivre et la performance sexuelle des jeunes étaient largement à son gout.
Elle se délectait de voir les yeux de ses jeunes amants quand elle dévoilait son corps de 49 ans très bien conservé : fesses hautes, poitrine à peine tombante, fines jambes, ventre juste rond. La ménopause la guettait et pourtant son corps était encore celui dune femme de 35 ans. Elle savait quelle plaisait aussi à certains hommes dans lentreprise, [les bureaux étaient au 4eme étage dun immeuble dans une zone industrielle, les ateliers de fabrication étant au rez-de-chaussée, les « bureaucrates » passaient par là pour accéder à lascenseur ; elle détestait les ascenseurs, sa claustrophobie aidant mais lescalier peu pratique en métal se trouvait au milieu de latelier]. Elle savait quon la regardait mais ny prêtait aucune attention, elle souriait, disait bonjour mais restait très humble. Ceux qui la regardaient le faisait discrètement, car bien quattirante, elle avait parfait une allure sévère montrant plutôt une femme sérieuse, rigoristee voire coincée. Jupe jusquau genou, pas de décolleté, cheveux toujours attachés en chignon, des lunettes, allure presque de vieille fille. Pourtant elle sentait les regards se poser sur elle, et ça lui plaisait, ça lexcitait parfois. Mais la rigueur dans son travail lempêchait de sy attarder.
Donc ce soir là était le dernier soir de travail sur son dossier et elle décida de ne pas partir tant la boucle nétait pas bouclée. Vers 19h, tout le monde était parti, elle était seule dans lespace ouvert. Cétait fin juin et lété sannonçait chaud. Une coupure électrique dans laprès-midi avait eu raison de la climatisation. Latmosphère étant étouffante, elle délia ses cheveux, déboutonna son chemisier et retira son soutien gorge pour se sentir bien à laise. Ce léger décolleté laissait dévoiler un peu sa poitrine, mais elle sen fichait ; allez, finissons ce dossier ! Tandis quelle terminait son dossier, elle entendit des pas dans le grand bureau. Elle releva la tête de son ordinateur, un agent de surveillance savançait entre les allées du bureau.
Il lui expliqua alors quelle ne pouvait pas rester après 22h sécurité oblige et quelle devait partir. Il était plutôt mignon, jeune, grand, bronzé, grands et larges bras, larges mains. Le col de sa chemise était ouvert, lui aussi sétait laissé aller. Elle sentit ses tétons pointer et soudain se rendant compte de sa tenue eut honte de safficher ainsi. Il ne sembla pas faire attention et lui signifia de ranger ses affaires et lui proposa de laccompagner au parking souterrain. Il avait une voix douce et semblait courtois. Elle obtempéra, pris ses affaires et le suivit dans lascenseur. La chaleur était encore plus étouffante dans cette cage. Les portes se refermèrent sur eux et lascenseur sébranla. Toujours dans son mauvais trip de claustrophobe, elle se souvint de la climatisation qui nétait pas repartie après la coupure électrique ; elle était quand même rassurée de ne pas être seule. Il se tenait derrière elle. Pendant une seconde elle imagina ses mains sur son corps que personne navait touché depuis trop longtemps. Cest alors que lascenseur sarrêta brusquement dans sa course, la lumière séteignit, seule subsistait la faible lueur de léclairage permanent. Non ! Elle commença à avoir peur, son cur se mit à accélérer ses jambes tremblait. Lui était resté calme. Il tenta dappeler du secours avec son téléphone mais au comble du comble, pas de réseau ; pas de réseau non plus avec son téléphone. Elle vacilla en arrière et il retint de justesse. Elle revint à elle quelques secondes plus tard et commença à suffoquer dangoisse. Il la mit en position pls et sagenouilla derrière elle. Elle se sentit bête et honteuse et se releva mais sa tête était lourde ; elle resta assise, lui toujours agenouillé derrière elle. Elle respirait vite et fort. Elle sentit alors ses mains sur sa nuque faisant un doux massage pour tenter de lapaiser. Il lui chuchota doucement dans loreille de respirer doucement puis il se mit à respirer doucement dans son cou. Elle commençait à se détendre, sa tête bascula sur lépaule de son secouriste.
Sa respiration se fit plus lente et un bien-être envahit son corps. Il lui parlait doucement mais elle nentendait pas. Il était si près delle quelle pouvait sentir le bord de ses lèvres dans son cou. Elle restait inerte, les yeux mi-clos. Elle ne se rendit pas compte quun bouton de son chemisier sétait défait et que ses seins étaient à la vue de son sauveur. Ses mains continuaient à masser sa nuque puis sa gorge avec tendresse. Puis ses mains se glissèrent sur sa poitrine. Son corps frémit. Elle ne rêvait pas ! Il lui caressait les seins ! Elle laissa faire son effronterie, cétait si doux, si sensuel, si apaisant, quelle en oublia la phobie de lascenseur. Elle respirait un peu plus fort, de bien-être cette fois ci. Les gestes de lhomme se firent précis, il masturbait doucement ses tétons et les pinçait délicatement. Elle sentit dans le bas de son dos le sexe dur de son bienfaiteur. Il embrassa son coup, mordilla le lobe de son oreille. Elle était enjouée de cette situation, son corps se cambra légèrement. Elle plia ses genoux, sa jupe se releva comme pour une invitation. La main de son protecteur ne se fit pas attendre et glissa dans sa culotte. Quand il sentit quelle était déjà mouillée, il émit un petit grognement. Il constata que son entre jambe était chaud. Ses caresses sur son clitoris faisaient bouillonner son corps. Un doigt la pénétra, puis deux. Elle tourna son visage vers le sien. Leurs lèvres se rejoignirent, leur langue se mêla. Un troisième doigt sintroduit et masturba son vagin intensivement. Quelle fougue ! Elle gémissait, haletait comme pour en demander encore plus. Elle passa sa main dans son dos, ouvrit son pantalon et se mit à étreindre le sexe gros et dur de son homme. Sa main était fière de rencontrer un tel phallus. Elle allait le mettre dans sa bouche quand les lumières se rallumèrent. Non ! Pas maintenant ! Ils se relevèrent confus lun autant que lautre par ce quil venait de se passer. Lascenseur redémarra, juste le temps de se réajuster, il atterrit au rez de chaussée.
Quand les portes souvrirent, un de ses collègues lattendait lui expliquant que lalarme avait été déclenchée et quil avait rétablit lélectricité. Ouf ! Son amant avait fini sa journée, son collègue était là pour la relève. Son prince du soir lui proposa de laccompagner jusquà sa voiture. Leur corps étaient encore excités et émus de leur premiers ébats. Elle posa ses affaires dans sa voiture, il se tenait debout devant et la regardait avec gourmandise. Elle sapprocha de lui pour le saluer. Elle aussi avait envie de prolonger. Elle sagenouilla, pris son sexe entre ses mains et fut surprise quil était encore chaud et tendu. Elle lengouffra dans sa bouche et le suça goulument longuement. Il haletait, se laissait aller, va et venait dans sa bouche. Au fur et à mesure son sexe se gonflait. Il la dressa, la coucha sur le ventre sur le capot, releva sa jupe, enleva sa culotte, écarta ses cuisses déjà très ouvertes et entra en elle avec élan. Il allait et venait avec vigueur, énergie, dune force incroyable. Elle criait mais aucun son ne sortait de sa bouche. Le feu était en eux. Torride, intense, ardent. Au bout dun certain temps qui leur parurent long et trop court à la fois, lorgasme sempara de leur corps et ils explosèrent ensembles. Il sécroula sur elle, émit un râle de jouissance. Ils se rhabillèrent, se dirent au revoir. Elle sassit au volant de sa voiture, mit la tête en arrière et ferma les yeux. Son corps était encore en ébullition, heureux et détendu. Tandis quelle savourait ce moment de pur plaisir, elle entendit des pas. Elle releva la tête, un agent de surveillance savançait entre les allées du bureau. Quoi ! Il lui expliqua alors quelle ne pouvait pas rester après 22h sécurité oblige et quelle devait partir. Il était âgé, environ 50 ans, bedonnant. Elle prit ses affaires et prit lascenseur. Dans le miroir de lascenseur, elle fut surprise de voir quelle avait toujours son chignon et son soutien gorge. Elle fut aussi surprise de ne pas avoir peur de lascenseur.
admin
Jan. 31, 2023
526 views
Comments:
No comments!
Please sign up or log in to post a comment!